Ca remonte, comme un pet dans une piscine !
C'est marrant. Oui, c'est marrant ! C'est même hilarant comme parfois on croit bêtement que certaines choses sont passées. Enfermées à double tour à perpétuité. Déracinées et brûlées. Cloitrées éternellement, creusant quelques trous dans les murs épais qu'on a pris soin de consolider, elles remuent un peu de temps en temps, mais on les sent à peine. On les croit devenues souvenirs, on pense que tout a changé ou que tout est redevenu comme avant. C'est con ! Très con ! Je suis naïve. Très. Mais ce n'est pas une découverte. Mes choses à moi ont bien creusé. Doucement, mais sûrement, elles ont fait un trou, malicieux quand les murs blindés où je les avais sesquestrées, ad vitam aeternam croyais-je !
Mais non ! Non ! Elles reprennent possession. Ca bat vite et fort à nouveau, c'est con. Vraiment con. J'en ris. J'en pleure. Je n'en parle pas. Je me croyais guérie, mais la cure a été vaine. Patienter encore jusqu'à ce qu'elles s'envolent, il ne fallait peut-être pas tout enfermer frénétiquement. Je laisse faire et j'avance à grands pas.
Mais et lui? Qu'en pense-t-il, là-bas?