Une fête d’anniversaire TROP TROP TROP BIEN (3)

27 février 2010

Une fête d’anniversaire TROP TROP TROP BIEN (3)

Episode précédent : http://wawaa.canalblog.com/archives/2010/02/12/16891949.html

Après avoir peiné à me sortir la tête des magnifiques chapeaux festifs proposés par mon hôte et grignoté deux ou trois cochonneries apéritives en sirotant mon coca d’anniversaire, j’ai eu une folle envie d’aller pisser et faire la fête la vessie pleine, ce n’est pas une bonne idée. Imaginez une fuite inopinée, un fou rire puissant à s’en comprimer les viscères et là c’est le drame urinaire. Et comme je ne mets pas encore de serviette hygiénique anti petit pipi incontrôlé parce que je sais encore me contrôler jusqu’à un certain point, j’étais sûre à ce moment précis qu’il était temps d’aller faire une petite vidange.

Je me suis donc, comme toute personne prise d’une urgence urinaire, relevée du canapé, et je me suis rendue au plus vite aux toilettes sans oublier de préciser la raison de mon escapade soudaine et furtive à mes deux copines : « Bon bah moi je vais pisser ». Net, clair, précis.

Je suis revenue les voir après m’être soulagée et j’ai tenu à faire une entrée renversante et remarquable dans le salon qui m’a valu d’être flashée de tous côtés. Que voulez-vous, quand on est une star, il faut savoir affronter une armada d’appareils photos… même si là, l’armada en question se limitait à un seul appareil photo… mais je dis que c’est le début du départ du commencement de la célébrité, de la gloire et de la réussite, qu’on se le dise. La cuisse en premier, parce que je me sentais d’humeur/humour sensuel avec mes leggings.

En entrant j’avais bien remarqué qu’un petit paquet intitulé « Pour toi » avait remplacé les biscuits de la coupelle apéritive. Mais comme mes deux acolytes se retenaient bêtement de sourire et se forçaient à faire comme-ci de rien était – très piètres comédiennes ces deux là ! -, j’ai fait pareil, détournant mon attention vers l’ordinateur, parlant d’autre chose tout en essayant de dissimuler un sourire débile. Quand soudain Laetitia me dit : « Tu veux pas un petit biscuit apéro ? » sur un ton faussement innocent. Quelle transition magnifique ! J’applaudis !

« Oh ! Mais il est bizarre ce biscuit apéro ! » dis-je en souriant. Après avoir compris que cela ne se mangeait nullement, j’ai ouvert avec délicatesse le petit paquet et j’ai découvert avec stupéfaction un magnifique sautoir dont la couleur dominante était ma couleur favorite : le rouge ! Mademoiselle D. avait tout compris me concernant : sautoir + rouge = wawaa contente ! Equation toujours vraie !