Mademoiselle Liberté, Alexandre Jardin.
Non je n'ai pas aimé lire du Marc Lévy. Et pourtant il y a sa photo sur la deuxième de couverture, ou il a un air d'intellectuel martyrisé par un trop plein de pensées profondes. En gros j'ai tenté de me lancer dans Et si c'était vrai…
Et je me suis fait littéralement chier. Alors j'ai lu le premier chapitre, puis j'ai renoncé. Le style ne me fait rien du tout. Je n'ai pas envie de connaître la suite. Peut-être qu'un jour je le réouvrirai, mais j'en doute.
Il faut avouer qu'après la lecture de Mademoiselle Liberté d'Alexandre Jardin, pleine de fantaisie, de folie, de rocambolesque, la platitude Lévyenne m'a plutôt désespérée. Car si Mademoiselle Liberté n'attise pas les meilleures réactions du monde d'après ce que j'ai pu voir des avis sur Amazon, j'ai littéralement adoré. Pourquoi? Parce que ce n'est pas conventionnel, parce qu'il y a de la poésie, de l'amour différent, quelque chose que monsieur tout le monde ne vivra surement jamais car il est trop bouffé par les codes et les préceptes sociaux.
Mademoiselle Liberté a 18 ans, elle veut vivre avec Horace un chef d'œuvre sinon rien. Elle vivre les deux. J'ai lu la nouvelle version du livre dont la fin a été reprise par l'auteur. Il y a dans ce livre plein de Carpe diem, plein de "profitons tant qu'il en est encore temps", mais peut être un peu trop d'hors du commun parfois : l'extrême comme le monde l'histoire mène Horace et Liberté à l'hôpital alors qu'ils faisaient l'amour dans une voiture lancée à 200 km/h sur l'autoroute. De l'irréalisme. Mais c'était une manière pour Liberté de rendre leur amour inoubliable, comme un chef-d'œuvre. Evidemment, c'est de la littérature, un peu comme le cinéma, ce qui y est décrit, ne se fait pas forcément en vrai mais véhicule un message : ici entre autre l'amour est montré comme exceptionnel, un exceptionnel que l'on doit faire perdurer, peaufiner, perfectionner sans tomber dans la routine et l'habitude. Le lecteur est libre d'y prendre ce qu'il y veut.
Il y a aussi dans ce livre une sorte de melting pot littéraire que j'ai énormément apprécié. Non seulement Liberté se nourrit de ses lectures, mais en plus Mademoiselle Liberté est à lui tout seul une sorte de mélange des Liaisons Dangereuses, de Shakespeares, du Rouge et le Noir, de Musset …la plupart de ces ouvrages et auteurs sont d'ailleurs cités. On y revit en une seule fois toutes les grandes histoires d'amour de la littérature…un chef-d'œuvre, sinon rien!
Bref, lisez-le, c'est à double tranchant : vous adorerez ou vous détesterez foncièrement !
Et enfin, comme Lévy ne m'a pas du tout enchantée, j'ai entamé autre chose : Flic, de Bénédicte Desforges et en deux mots : j'adore. Mais je vous en reparlerai plus tard !
Ma dernière rando? C'est sur Gersicotti Gersicotta !
Des vergetures sur pondéralement vôtre !
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