Laëtitia, elle aime le poivre !

19 novembre 2007

Un we à Tarbes…

Ce week-end était froid. Très froid. Mais chez Laëtitia il ne faisait pas froid. Alors je m'y suis incrustée dès samedi après-midi jusqu'à dimanche soir. Je vous laisse deviner ce que deux jeunes femmes bavardes peuvent faire quand elles sont ensemble … bavarder. Evidemment. Ca a donné du blablablablablabla très souvent , un passage chez Netto où j'ai trouvé à ma grande surprise des cahiers à moins de 1 euros l'unité, impressionnant non? Oui parce que maintenant, un cahier ça vaut entre 3 et 6 euros. Du coup j'ai craqué.

Le soir on avait décidé d'aller manger en ville. Avant de partir, Mademoiselle Laetitia a eu la chance d'avoir un coup de téléphone de sa sœur Ludi, à peu près 100 fois plus bavarde que moi. Du coup, en attendant que blabla se fasse, j'ai matraqué Laëtitia avec mon appareil photo alors qu'elle bavardait avec sa soeurette puis quand elle tripotait son nounours dans son lit tout en téléphonant (c'est une femme multitâche et vraiment super jolie ! ).

Ensuite en avant pour aller manger en ville. J'ai donc eu droit à une visite complète de Tarbes la nuit afin de trouver LE RESTAU qui allait nous rassasier.

Il faisait juste un peu -38 degrés dehors et j'avais les tétons en forme de mister freeze et les cuisses congelées. Mais on a finalement trouvé la crêperie dont elle avait entendu dire beaucoup de bien, et on s'est régalée : pour elle une crêpe à la tarti flette et pour moi une crêpe aux 4 fromages et en dessert on a pris la même chose, une crêpe qu'ils appellent Big ben. Non ce n'est pas une crêpe en forme de tour avec une horloge dessus, mais une délicieuse association de crêpe, chocolat, caramel maison, meringue, crème anglaise et amande effilée, absolument gastronomorgasmique. On avait pensé se louer un dvd ensuite, mais le distributeur de vidéo futur était armé de béton …fermé quoi. Donc on a repris notre marche vers la tanière Laëtitienne et on a fini la soirée avec Starac même si ça beuglait et braillait dans tous les sens, et on a regardé le feuilleton policier juste après en deux parties. On a dormi comme des marmottes. Mais encore une fois, on m'a dit que j'poussais des cris bizarres en dormant. J'ai eu droit à un "J'ai cru que tu faisais l'amour avec mon traversin". Moi je dis quand même qu'un traversin c'est un peu gros, et surtout c'est très très mou. Donc voilà, je pousse des cris sensuels en roupillant, peut être parce que dormir c'est orgasmique pour moi. Et je ne simule pas quand je dors ! Bref, comme dirait pépin, personne n'est parfait.

Le lendemain matin, il a fallu extirper Laëtitia de son lit. 9h un dimanche? "Hého faut pas pousser" qu'elle disait mémé Laëti. Ouais mais on avait prévu d'aller au marché, de faire des lasagnes (hem hem), un gâteau au chocolat *sifflotte* et l'après-midi d'aller au gouffre d'Esparros. Au final on a tout fait, mais on a zappé la dernière étape, parce que on était trop molle pour aller s'engouffrer au fond des Pyrénées et surtout on n'était pas vraiment à l'avance. Donc, on a visité le marché de luxe de Tarbes, parce que des chaussures à 142 euros 50 sur un marché, moi je dis que c'est du luxe, elle a fait ses lasagnes, et moi j'ai fait le gâteau au chocolat tout prêt en paquet …ouais vous savez, la pâte toute prête qu'on a qu'à verser dans un plat et mettre au four. Le plat à gâteau ne passait pas dans le four, alors le gâteau a fini au micro-onde et ça a très bien marché.

Quant à Laëtitia, elle a apporté ses magnifiques lasagnes légèrement trop poivrées. Rien de bien grave. La demoiselle a avoué qu'elle avait par accident mis la moitié du pot de poivre dans la sauce mais qu'elle en avait ramassé à la cuillère une bonne partie. C'était pas non plus la catastrophe à manger. Juste que quand on avalait une bouchée, on sentait un petit feu lentement, MAIS SUREMENT, envahir notre bouche et picoter la langue. Mais c'était très mignon. ELLES ETAIENT BONNES TES LASAGNES LAETI (juste un poil trop poivrée quoi ).

Après la visite d'un charmant monsieur au chapeau, que je salue au passage, au cas où Laëtitia le ferait passer par ici, et qui j'espère, n'a pas eu trop peur du phénomène wawaa, on s'est dit "Allez ! On va se faire la balade du Dimanche! On va aller à Gifi". Mais Gifi, un dimanche, dans une grande ville, à l'approche des fêtes de Noël, ça fait un peu le même effet qu'une manif étudiante dans une ruelle, on a du mal à avancer, y'a des gens partout et on se sent enfermé comme dans une boîte de conserve. Du coup, on s'est sauvé ! Vite sortons de là ! Et comme j'avais vu les Pyrénées enneigées en y venant en voiture, j'ai émis le souhait d'aller faire des photos en s'en rapprochant via la route. On s'est dirigé par là, on est passé par un truc qui s'appelle Odos et pis on s'est aventuré sur les routes à trous au milieu des champs de Maïs avec ma super 205 "ferrari 4*4 turbo diesel sportive sacré numéro" et là on a vu que du beautiful , IT'S TRUE !. Oui oui je sais, ENCORE le pic du Midi, mais plein de neige c'est beau !

Pis on est rentré. Pis j'suis rentrée à ma maison. Parce que toutes les bonnes choses ont une fin, et puis ce matin je commençais à 6h30, alors fallait pas que j'me couche trop tard.

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