A quand la rivière de diamants?
A la base de mon cou, j'ai un second sourire. C'est en fait la cicatrice qu'il me reste de ma thyroïdectomie totale parce que , moi, quand je cicatrise, je boursouffle. Oui je boursouffle. Un peu comme Alsa. Esthétiquement ça ne me gêne pas plus que ça. Mais j'ai du mal à y supporter les colliers posés dessus. Et depuis que la mode des grands colliers est arrivée, - mais si vous savez, les très longs colliers tout bariolés, avec plein d'bouboules différentes et pas que des bouboules ! -, j'en ai une collection qui commence peu à peu à s'étoffer. Mais le problème c'est "comment ranger ces saloperies qui s'enroulent et s'emmêlent, se tordent et qui ne sont pas en titane et donc d'une fragilité relative?". Je les mettais dans des coupelles. Ça faisait très joli avec mes japaniaiseries et mes chinoiseries, mais ça ne devenait que d'infâmes noeuds que je passais trop de temps à défaire. Et, la semaine dernière, j'ai tellement cru que j'allais devenir folle en dénouant l'un d'entre eux pour pouvoir l'exposé sur mon décolleté saillant, que j'ai décidé de la jouer système D. C'est pas une grande trouvaille et j'avais peur que ça fasse un peu laid exposé sur le mur comme ça, mais ces quelques clous m'ont sauvée. Et en fait, bah, je trouve que ça habille très bien mon mur tout blanc, au moins comme ça j'ai fait d'une pierre deux couilles !
Ceci étant, je me demande si les araignées et les mouches ne vont pas trop y trouver une nouvelle jungle à coloniser...