Le fabuleux destin d’Amélie Poulain.

3 mars 2010

L’autre jour au boulot – je suis trop souvent au boulot moi, ça peut pas continuer comme ça !- on a retrouvé, sous la cabine photo 4 photos d’un de nos clients habituels qui avait dû oublier de les prendre.

J’ai aussitôt répliqué « Hey ! C’est peut être le réparateur de cabine photo ! Comme dans Amélie Poulain ! »

Oui maintenant, je peux y faire référence et surtout je peux en comprendre les références faites par des tas de gens qui s’esclaffaient à chaque fois « QUOIIIII T’AS PAS VU AMELIE POULAIIIIN ? ». Non, mesdames, mesdemoiselles, messieurs, jusqu’à début Décembre 2009 , je n’avais pas encore vu le célèbre et populaire film intitulé « Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain » dont tout le monde me fait tout un plat depuis plus de 10 ans.

Han ! je suis vieille.

Déjà quand j’avais 17 ans, mon ami Cédric, pour qui j’avais un petit peu l’béguin, mais qui était de l’autre bord, m’avait fait mettre une framboise sur chacun de mes doigts pour poser pour une photo en se la jouant à la « Amélie Poulain ». Moi j’avais rien compris, parce que le film je l’avais pas encore vu. D’ailleurs, on en parlait tellement partout que je comptais même pas le voir. Et quand j’ai enfin vu le film chez mon amoureux en Décembre, j’ai enfin compris le coup des framboises au bout des doigts…

Bref, Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, je ne sais pas si je dois vous le présenter puisque j’ai toujours eu l’impression d’être la seule au monde à ne pas l’avoir vu ! Admettons qu’un ou une inculte cinématographique de mon genre passe par là. Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain est un film de Jean Pierre Jeunet et Guillaume Laurant dont l’action se déroule à Montmartre.

C’est un peu dans un autre monde que la petite Amélie grandit, un papa docteur qui pense qu’elle a une grave maladie cardiaque, une mère tarée qui meurt écrasée par un pot de fleur …et adulte un simple boulot de serveuse dans un café de Montmartre. Son but dans la vie : faire le bonheur des autres.

Alors qu’elle apprend la mort de Lady Diana, et par ses réactions émotionnelles elle découvre derrière une plinthe de sa salle de bain, une énigmatique boîte contenant des objets appartenant à un petit garçon et datant d’il y a 40 ans. Elle décide de retrouver le propriétaire de la boîte… Lors de sa quête elle rencontre un jeune homme qui s’évertue à collectionner les photos d’identités jetées près des photomatons…

C’est un peu tarabiscoté tout ça, mais c’est rigolo ! Moi, j’ai bien aimé. Juste bien aimé. C’était pas transcendant non plus. Non, le Fabuleux destin d’Amélie Poulain, c’est mignon. C’est un peu la quête du bonheur en quelque sorte, un bonheur qui se trouve, à la fin, dans l’amour. C’est un peu niais, mais c’est mignon ! Et puis c’est décalé, plein d’humour et changeant.

Bref, ça y’est, j’ai ENFIN vu le Fabuleux destin d’Amélie Poulain, je passerai moins pour une inculte…quoique …

Et non vous ne verrez pas cette photo de moi avec des framboises sur les doigts…je sais même pas où elle est d’ailleurs, peut être perdue sous un photomaton ?

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