Un euro !
Un euro et puis c’est tout ! C’est pas cher, c’est cash et c’est tout de suite dans ton sac ! Quoi donc ? Environ 5 petits porte-clefs de la tour Eiffel, ou le Sacré-Cœur en miniature ! Si si !
A l’heure où les boutiques qui foisonnent tout autour des grands monuments de la capitale proposent des souvenirs aux touristes en quête à des prix fabuleux du genre 2 euros une vulgaire carte postale de la tour Eiffel qu’on trouve à 30 cents dans les couloirs du métro ou 5 euros le porte-clefs de la grande dame de fer pour 5 euros, elles font l’affaire de tous les petits vendeurs à la sauvette qui sillonnent les rues grouillantes de touristes.
Nous nous rendions à la Tour Eiffel ce jour là. On venait de visiter avec grand enthousiasme le splendide Palais Garnier. A l’approche de la Dame de Fer, nous avons rencontré de plus en plus de vendeurs à la sauvette. Leur slogan ? Clair, net, précis ! Un slogan qui en plus indique rapidement la valeur de ce qui est vendu !
« Un euro ! Pas cher madame, UN EURO ! »
« Euh non merci ! ».
On refait 2 m et « Un euro ! Pas cher madame, UN EURO ! ». « Euh Non merci ».
1 m 48 plus loin « Un euro ! Pas cher madame, UN EURO ! »
Trois pas de plus « Un euro ! Pas cher madame, UN EURO ! »
Et là j’ai du enclencher le mode repeat « Non merci » à chaque fois qu’un vendeur à la sauvette s’avançait vers nous, avant qu’il ne sorte son fameux slogan, je scandais le mien sur un ton enjoué et un sourire !
Mais le vendeur à la sauvette est tenace et tente sa chance avec tous les passants. Mais ce qui m’a le plus amusée c’est de voir que le vendeur à la sauvette s’adapte au contexte climatique en moins de 2 secondes.
Nous marchons marchons et tout à coup il se met à pleuvoir. Ce n’est plus des monuments miniatures que le vendeur à la sauvette nous propose, mais un parapluie. « Umbrella, 1 euro ! ». Est-ce que s’il s’était mis à faire un grand soleil caniculaire il aurait immédiatement sorti une bouteille de crème solaire et une paire de lunette de soleil ?
Et si les forces de l’ordre sont dans les parages, bizarrement, le vendeur à la sauvette devient prestidigitateur, il disparait dans la foule…