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Un peu de tout et de rien !
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4 juillet 2008

M'enfin !!!!


Une trépidante après-midi ou pas!


Mercredi après-midi je me suis rendue à Auch avec ma maman chez la dentiste. Elle est gentille ma dentiste. Elle m'a même pas fait mal alors qu'elle m'a même pas fait d'anesthésie. En plus elle a bien fait son travail. Si si ! Elle m'a tout bien colmaté la dent qui me faisait affreusement mal, et même que maintenant j'ai pu mal du tout. Ca c'est de la dentiste comme je les aime. Mais là n'est pas le sujet de ce billet. J'aurais tout le temps de faire l'éloge de ma dentiste encore quelques temps quand elle me posera des couronnes.


Quand nous sommes sorties de chez la dentiste, nous sommes allées à la bibliothèque. Et là j'y ai trouvé des livres trépidants sur le Gers. Oui, le Gers! Parce que j'ai un gros problème avec le Gers, tellement gros que j'en ai même fait un autre blog. J'y ai surtout trouvé Les contes de Gascogne de Jean-François Bladé et ça m'a fait sauter de joie sous le regard extrêmement inquiet de ma mère qui devait se poser des questions quant à l'intégrité de mes fonctions mentales. J'ai trouvé d'autres livres sur le Gers et la Gascogne mais j'en parlerai plutôt sur Gersicotti Gersicotta. Mais sachez que j'ai gloupi de joie en trouvant tout ça et je ne vous parle pas de l'émoi que j'ai eu quand j'ai trouvé le livre intitulé "Inventaire des croix en fer forgé dans le Gers". Je sais je suis irrécupérable que voulez vous.


En repartant de la bibliothèque j'ai pris le volant du paquebot. Le paquebot c'est la voiture de mes parents. Comprendre, une voiture beaucoup moins bien que ma 205 et plus large, et plus longue. Nous nous sommes rendues à la Halle aux Vêtements pour mater un peu les soldes, oui parce que si vous ne le saviez pas encore, en ce moment c'est les soldes. Et bien la Halle aux Vêtements ça me fait déprimer : c'est moche, c'est pas très soldé et puis ils prennent vraiment les gros pour des sacs à patates. Après ça nous nous sommes rendues à Lidl Auch, le fameux Lidl où j'ai postulé et où celle qui m'a reçue m'a dit que j'étais trop intelligente et que c'était très gênant pour le management. C'est là que les trépidantes absurdités ont commencé. Ma mère a gardé son sac "La Halle aux Vêtements" dans sa main droite, ou la gauche, quoiqu'il me semble que c'était la droite, à moins que ce ne fusse la gauche, peu importe. Nous arrivons vers les yaourts, objets de notre quête, quand soudain une vigile au crâne rasé et à l'air pas gentil du tout aborde MA MAMAN A MOI d'une manière très peu commerciale. Sur un ton sec et autoritaire elle lui dit "Excusez moi madame! LE SAC LA HALLE IL FAUT LE LAISSER A L'ENTREE" et elle lance ses bras en l'air de désarroi, sûrement parce qu'elle avait du passer sa journée à dire ça aux gens. Mais ce ton inutilement agressif m'a extrêmement déplu à moi qui travaille dans le commerce et qui m'applique chaque jour à être polie, diplomate et avenante avec la clientèle. Ma mère part vers la caisse et je dis "Et Bah, elle aurait pu le dire un peu plus gentiment" assez fort, histoire que ça soit entendu. Elle suit ma mère le temps qu'elle aille à la caisse déposer son sac la Halle. Et bah purée! Nous avons eu donc la preuve de ce dicton fort connu dans le commerce : "Tout client est un potentiel voleur". Ma mère me rejoint en disant que puisque c'était ainsi on allait prendre que les yaourts et qu'ils avaient qu'à aller se faire voir en Birmanie du Sud-Est (enfin la Birmanie du Sud-Est, j'avoue c'est moi qui vient de l'ajouter). Nous nous dirigeons donc vers les caisses pour payer. Ma mère réclame immédiatement son sac. Après tout, qui dit qu'il est en sécurité là où il est? A l'autre caisse, la vigile, l'œil froid, surveille. Une cliente dépose un paquet d'rouleaux de PQ par terre que la caissière vient de passer à toute vitesse. Car il faut savoir qu'à Lidl, elles ont le feu au cul, enfin plutôt au main, faut vite vite passer les articles, vite vite faire sortir les clients, car ce sont des petites structures avec peu de personnel, mais beaucoup de monde. La vigile regarde la caissière et lui dit à voix haute et sur un ton vraiment scandaleux : "C'EST COMPTE CA LE PAQUET PAR TERRE?". Euh. Du calme le PitBull. Que puis-je dire face à tant de véhémence verbale hormis un "euh" de désarroi? Je regarde notre caissière à nous, une jolie blonde souriante avec un petit air à la fois gênée et moqueur et je dis "Un peu de tact et de discrétion ça aurait pas été superflu". Car certes, les commerçants ne sont pas à l'abri des larcins, mais est-il nécessaire de suspecter à ce point le client et de surcroît en public? Ceci n'est pas sans préjudice moral car les clients, même s'ils n'ont rien du tout à se reprocher, sont en général très gênés de ce genre de situation car tout le monde regarde vers eux avec ce regard à la fois accusateur et affamé de scandale du genre pour pouvoir le raconter à la voisine de palier. J'avais un grand sac avec moi, je l'ai bien montré à la caissière qui continuait à esquisser son petit sourire. Quant à l'autre ourse de vigile sans aucun respect ni correction, je lui ai hurlé un joyeux "Au revoir" en sortant, histoire de l'obliger à être polie. Quelle est donc cette manière de penser le commerce? Doit-on hurler sur le gens? Les humilier par peur du vol? Non. Il existe une pratique dans le commerce qui s'appelle : La diplomatie. Etait-ce trop difficile pour elle de dire avec gentillesse et délicatesse "Je m'excuse madame, mais pourriez vous amener votre sac la Halle à la caisse s'il vous plait car c'est interdit dans le magasin, je vous en remercie". C'est pourtant pas compliqué et ça évite d'agresser le client qui gardera une mauvaise image du commerce en question. Quant à l'épisode du PQ posé par terre, il était inutile de l'hurler à gorge déployée! Un petit signe discret ou aller le demander à l'oreille de la caissière aurait été plus judicieux. J'étais vraiment outrée. Et après ça on dira qu'il faut apprendre la politesse à nos enfants? Et bien on est mal barrés les gars !


Mais les aventures ne s'arrêtent pas là. Non non non. Sur le chemin du retour, ma mère me demande de l'arrêter au marchand de Journaux dans un village. Je me gare, elle descend, je l'attends, elle revient avec ses magasines. Je redémarre mais je ne voyais pas très bien ce qui arrivait de la route. Alors je regarde bien dans mon rétro, sur le côté, et derrière moi, ma maman également. Ma foi, rien, je décide de passer la marche arrière, les yeux dans le rétro quand BAM. Je vois un cycliste dans mon rétro qui zig zaggue sur le bord de route et se dépêche de partir. Je n'ai toujours pas compris d'où il pouvait venir car vraiment, je regardais bien vers l'arrière, je vous l'assure à 500%. Ma mère ouvre la portière et l'appelle pour lui demander si ça va, mais il continue sa route. Nous avons donc eu deux théories : soit il a pas capté que c'était une voiture qui l'avait tapé, soit c'est lui qui a foncé dans la voiture d'autant plus qu'il roulait en sens inverse et qu'il s'est très vite sauvé. Mystère et vélo de gomme. J'ai quand même failli tuer un vieux.


Sauf qu'à quelques centaines de mètres de chez moi, j'ai, dans une ligne droite, tué une tourterelle qui s'est mangé le toit de la voiture.T'façon ne dit-on pas "Les tourterelles ne font pas l'été" ?(ou pas).En même temps, quelle idée de traîner sur une route aussi fréquentée que celle d'Arrouède?



Un joli livre sur le Gers à découvrir sur Gersicotti Gersicotta , ici !


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Commentaires
H
vous vivez dangereusement<br /> bon courage
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