Métablog (2)
Rappelez-vous avec enthousiasme non retenu du premier épisode des métablogs : les catégories trépidantes du blog de wawaa, des mouchours, d'une petite annonce unique en son genre, de jeux de mots ....
Comment la Wawaa rédige-t-elle ses billets?
Personne ne doit se poser la question. D'ailleurs à quoi bon? Les billets de wawaa sont rédigés comme ils sont rédigés . Pour être directe ,disons plus clairement qu'on s'en tape les roupettes de mammouths - pour les plus petites roupettes on prendra les roupettes d'écureuils et pour celles et ceux qui n'ont pas de roupettes ils s'en battront les aisselles ! -. Mais, comme je n'ai goutte d'idées, - oui normalement on dit "je n'y vois goutte" pour dire "je ne vois rien" dans un langage bien vieillot, mais comme je n'ai pas envie de parler vieillot et en plus d'être conventionnelle, je dis "je n'ai goutte d'idées" et je trouve que ça fait classe…tant que c'est pas la goutte qui fait déborder la vase de la mare-, je n'ai rien de mieux à écrire, -je le jure !-, -j'abuse des incises et alors, j'aime bien les incises ! -, du coup je relance la machine du blog qui parle de lui-même car il est bon parfois (ou pas) de procéder à une introspection basique, de revenir à des choses plus rudimentaires.
Pour commencer, rédiger un billet nécessite d'avoir un sujet, un thème sur lequel on pourra déblatérer tout ce qu'on veut, comme on veut, dans l'ordre qu'on veut. Comme les idées n'arrivent pas sur commande et quand je n'ai pas le temps de les développer, j'essaie d'établir une liste de ce qui peut être l'objet d'un billet de blog passionnant et j'obtiens ce que j'ai intitulé avec beaucoup de perspicacité la "Liste à bloguer".
Je mets ainsi mes idées au chaud pour ne pas froidement les oublier.
Quand me prend l'envie subite de développer une de mes truculentes idées, -j'aime l'adjectif "truculent" et alors? -, je prends un de mes quatre cahiers de brouillon, - 4 pour pouvoir développer plusieurs idées en même temps-, et je me mets à écrire souvent après un protocole bien précis: je note entre crochet la catégorie, puis le titre, puis l'éventuel sous-titre et si je n'ai pas de fil conducteur tout prêt en tête j'essaie de faire un plan structuré, ceci devant être un reste mécanique de mes années estudiantines.
J'entame alors, après tout ce tintouin, la première rédaction à la main. Oui à la main, ainsi je peux m'étaler comme un bovin paresseux et plein de gras dans mon lit, ou encore m'installer dans le canapé. Mais aussi parce qu'à la main, je sais pas pourquoi, j'arrive beaucoup mieux à me concentrer lorsqu'il s'agit d'écrire. Pour finir je tape le tout, en corrigeant, en reformulant, en améliorant et une fois tout ça terminé, je publie (et non pas je pubis, sinon ça n'aurait pas d'sens ! )