Un week-end à la montagne...
Grenoble, j'aime bien.
J'ai réussi à gratter un samedi à mon patron. Le but était de pouvoir aller voir une bande de boulets dans les Alpes, qu'ils me trainent à une rando et que je leur fasse une bouffe gersoise.
Tout d'abord, j'avais décidé de partir en sortant du boulot vendredi soir pour les raisons suivantes dont la première n'a pas été validée : j'allais éviter les bouchons et j'allais pouvoir passer plus de temps avec mes amis sur place. Me voilà sortie du boulot à 19h45 et partie sur les routes pour rejoindre l'autoroute à Toulouse. Il fait beau, le soleil se couche, je me claque mon lecteur mp3 sur les oreilles avec Dream Theater, Queens of Stone age et Disturbed à fond dedans parce que ça m'aide à pas m'endormir (et pis aussi parce que j'aime bien en fait). J'avais conclus avec mon hébergeur que j'arriverais chez lui vers 2h15 du matin. Je me sens en forme, je me dis qu'une ou deux pauses vont suffire et que j'arriverais peut-être même bien en avance. Tout se passe bien jusqu'aux environs de Montélimar. Minuit sonne et les bouchons aussi. Je me dis que ça ne va pas durer très longtemps. Pensez vous, à Minuit ! Et pourtant … 1h à rouler en deuxième à maximum 30 …J'envoie un sms à ma mère et à mon hébergeur (et veilleur de nuit surtout ) pour dire que j'vais avoir un peu (beaucoup) de retard. Finalement je n'ai eu qu'une heure de retard sur l'horaire fixé.
J'aurais pu arriver 10 minutes avant si je m'étais pas
perdue dans Grenoble, mais par hasard j'ai reconnu une rue et hop je suis
arrivée à bon port. Mais comme je ne suis pas assez intelligente à 3h18 du
matin, j'ai pas pigé comment on ouvrait la porte de l'immeuble.
-"Allo je suis à la rue"
-"Tu as tourné la poignée?"
-"Quelle poignée?"
-"Ben la poignée!"
-"Ah attends j'vais voir. Ah oui ça marche!"
Bref, un classique wawaa quand elle va quelque part, elle
fait toujours une bêtise, rate un truc et désespère toujours un peu en
attendant devant la porte des gens qui doivent l'héberger.
Après ça , enfin dodo, après une longue route périlleuse pleine
de touristes pas pressés ou trop pressés. J'aime pas les vacanciers. C'est lent, ça freine, ça
s'affole dès qu'une mouche traverse l'autoroute et en plus ça envahit les
stations : du coup faut faire la queue pour un pipi pressant et slalomer pour
arriver à atteindre les machines à boissons chaudes.
De bon matin (genre vers 10h50…et pis d'abord on avait que
50 minutes de retard pour rejoindre le groupe hein …), nous voilà partie pour
une ballade au lac Robert (c'est un lac avec des mots dedans, même que juste à
côté y'a le lac Larousse *comprenne qui pourra*).
Finalement, - et je pense que mon rythme de randonnée de
mémé sur béquilles y a été pour quelques choses dans ce changement de direction
-, le groupe a choisi de se diriger vers le Lac des Pourettes parce que c'était soit disant moins loin et que pour aller voir Le lac Robert on allait mettre
trop de temps. Et donc Le lac des Pourettes c'est un petit lac qui se trouve à 1800 m dans les Alpes près
de Chamrousse.
Pour certains ça n'a rien d'un lac. Moi à partir du moment
où y'a de l'eau qui est pas en mouvement c'est un lac. Et puis certains
disaient que c'était une mare. Moi je dis que dans une mare y'a des canards.
Or, là, il n'y avait pas de canard. Je les ai juste un peu ralentis, mais juste
un peu (beaucoup). Pour eux c'était une petite ballade du dimanche. Pour moi
c'était une randonnée force 10. Mais ça me fait à chaque fois un bien fou. Je
galère, c'est vrai, les mollets tirent, font mal, les chevilles se tordent et
les poumons sont en surproduction, mais j'avais pas envie de m'en plaindre,
c'était tellement bien de respirer cet air revivifiant, de voir ces paysages,
et surtout de partager ça avec des gens dont j'apprécie vraiment la compagnie. Voilà
donc un petit tour en montagne bien revigorant qui a offert à mes yeux des paysages délicieux.
Le soir, bouffe gersoise : foie gras, gésiers, confits…enfin que des trucs super diététiques et pas gras du tout. Et puis j'ai eu l'honneur de recevoir un magnifique cadeau d'anniversaire pour mes 24 ans et 6 mois et demi …c'est-à-dire un canard vibrant que-vous-voulez-pas-savoir-à-quoi-ça-sert.
Bon et puis plein d'fous rires, d'bêtises, d'sourires, d'bouletteries …un week-end comme je les aime !